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ARIANISME, RÉACTION ANTI NICÉENNE

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quant a l’être, // : " » - ;, GwJmaaiv, yu. xst -à -., :, ,, . S. Êpiphane, llœr. i mu, 22, /

I XMI col’, ii Ce fut probablement à cette époque que

Basile composa, en union bi <*’Laodicée et

d’autres évê b i ton ril dogmatique dont

il a déjà été question ; il 5 défend longue ni la parfaite

similitude du Filsavecle Père, et insiste, en particulier, sur les mots : x « t « navra Buowv.

, , no d, , |.. Rimini se punit au mois de mal ,, . èques > s trouvèrentau nombrede plusdequatre , S.Athanase, 2)esj/nod « , 8, P.G., t.avi, col.e92 ; Sozomène.rv, 17.7’. G., t. i*vn, col. H62. Parmi les idoxes on remarquait RestituI de Carthage.qui promenl présida, Phébaded’Agen>t Servais de Tongres. l a minorité arienne avait à sa tête Ursace, Valens, Germinius et Auxence ; elle comptait quatre-vingts membres, d’après Sulpice Sévère, Historia sacra, H, ii, ! ’L., t xx col. 152. Un édit de l’empereur, du 27 mai, enjoignit au concile de B’occuper avant tout de la foi et de l’unité religieuse ; défense était faite de prendre aucune résolution concernant les orientaux, s. Hilaire, Fragm vii, 1, 2, P. L., t. x, col. 695 sq. Valens proposa l’adoption de la quatrième formule de Sirmium ; de leur côté les évoques orthodoxes demandèrent la condamnation’de l’hérésie arienne et, sur le refus des adversaires, ils confirmèrent les décrets de Nicée, approuvèrent 1 emploi du mot oùda et, le’21.juillet, prononcèrent la déposition de Valens, Ursace et leurs partisans. IJne ambassade fut envoyée à Constance, portant une lettre el le décret du concile. S. Athanase, De synodit, 10, 11, p G t xxvi, col. 695 sq. ; S. lïilaire, Fragm., iii, 4 ; VIII î-3 P L., t. x, 698 sq. Mais Valens et Ursace prirent l’es devants, afin de prévenir Constance contre la majorité orthodoxe. Après avoir suivi l’empereur de Sirmium à Constantinople, les députés de Rimrai reçurent l’ordre de se rendre à Andrinople ; ils durent y attendre, avant d’obtenir audience, que le monarque eut fait une tournée sur la trontière. Les Pères du concile reçurent de Constance une lettre assez sèche, à laquelle ils tirent une réponse courte et digne. S. Athanase, De synodis, 55, P. G., t. xxvi, col. 792

Ce fut seulement le 10 octobre que les députés obtinrent une audience impériale à Niké (Ustodizo), près d drinople. Sous une forte pression, ils unirent par souscrire une formule identique pour le fond a la quatrième de Sirmium. Deux différences méritent pourtant d’être signalées : le Fils était simplement déclari blableau Père suivant les Écritures, sans que le terme Suoioc fût accompagné des mots * «  « navra ; de plus, défense était faite d’employer, en parlant de la rrinite, l’expression |iia ûnôwafftç, texte de Théodoret, ii, 16, /> G t lxxxii, col. 1052, préférable à celui de saint

Athanase, De « y lis, 30, P. G., t. xxyi, col. 745

la fin d’octobre, les députés revinrent à Rimini avec Ursace, Valens et leurs affidés. Le préfet Taurus avait. de son côté, reçu l’ordre d’obtenir des membres du concile le même acquiescement. Ce fut alors un assaut des oonsciences comme à Milan en 355 ; tout fut mis en œuvre De guerre lasse, brisés par les ennuis d un. .ans cesse prolongé, trompés sur les véritables intentions des meneurs, 1rs évoques cédèrent peu à peu, et, pour quitter Rimini, signèrent la formule de Niké qu on leur présentait comme une concession faite à fa paix religieuse et n’atteignant réellement pas la foi elle-même. Vingt seulement restaient inébranlables, encouragés sur , „, „ par Phébade d’Agen et Servais de Tongres. Alors , lens et Ursace B’avisèrent de ce qu’on a justemeni

appelé une vrai -ouerie. ils proposèrent à ces

évoques de faire au symbole de Niké les additions ; qu ils iugeraient nécessaires pour rassurer leurs consciences, et pour donner l’exemple, Valens proposa toi-même celle, i Le Fils de Dieu n’est pas une créai Ajoutât H alors, ou plus tard roulement, ces mota frau dulem M T 1 " 1’mais qu’on a le di

1. I ni nom Drent leurs additi. condamnaient Arius et sa doctrine, et qu sai, nt l’égalitédu Pllsavec le P

ainsi que les dernien Rimini furent ame signer la formule de Nike. Api

t. i. dont faisaient

d ^rles, alla rendre en, , , pi- à i empereur Coi, ce brillant résultat Voii - » 17 - 1’-'- ’>

t uni, col. 1162 sq- ; S. Hilaire, / ragm., viwx, PL., t x col. 699 sq. ; S. Jéi f » *- »

18 P L., t. xxiii.eol. 171 sq. ; Sulpi.’« * , , „ iii, Jl-ii. P. L., t. xx. col 152 sq. La nements montrera que i œidentaux n’avaient nullement voulu sacrifier la foi oi et quand saint Jérôme dit arianumm at, son langage est ique, ou du n’exprime pas la réalité d mais un. impres M, g (a suite du concile de Rimini „„, , „ remarque Noël Alexandre, le monde aurait-il.po être alors arien, puisque, de ! ’l, J’, , „., , „., les Pères du concile de Rimini ne le furent j Historia ecclesiattica, Lucques, 1734, t. rv.diss. XXMII. En réalité l’acceptation de la formule en question n emportait pas, dans leur pens ptation du sens bétêe que, personnellement et d’une laçon insidieuse, Ursace et Valens attribuaient à cette même formate.

4 la fin de septembre, leorientaux s’étaient n-unis -, Séleucie, au nombre d’environ cent soixante évoques. nui se groupaient a peu près de cette façon : cent dix homéousiens, avant à leur tête Basile d’Ancyre, Gen de Laodicée. Silvain de Tan de Cyzique et Mace donius de Constantinople ; quarante autres anti-nic.ens. se rattachant au parti dos ariens stricts ou des politiques comme Acaoe de Césarée, l.udoxe d Antioclie. Georges d’Alexandrie, Patrophile de Seythopohs et : nius’de Tvr ; enfin une dizaine de nieéens. venus tout d’Egypte. Saint Cyrille de Jérusalem était encore dans l.s’rangs des homéousiens. Saint Hilaire de Poitiers présent au synode, rat admis i la communion, quand il eut écarté le soupçon de sabellianisi Sosant quelle’était la vraie doctrim iuIois

s„r la trinité ; de son côté, il nhésita pas à eomnmniquer avec Basile d’Ancyi parti. Ordre fut in timé aux Pères de Si leucie, comme a ceux de Runuu, de s’occuper d’abord des la toL Dès la pre mière séance il j eut désunion. A. ace ayan la quatrième formule de Sirmium. les lioin. ousieiis déclarèrent qu’ils s’en t. naient au concile d Antiocb , , „, ., ., .„, -dire a la seconde profession de foi

émise alors, comme on le voit clairement par les allusions de Soxomène, iv, 22. P. G., t. lxvii. col. I Les] dressa un nouveau sym bole, dont le fond était encore la quatrième formol Sirmium, maisavec cette particularité notable qu d’àviuotoç y était formellement anathematisé. comme ceux d’iuao-Jfftoî et d’iuoioûotoç. L’évêque -1

parait ainsi des anoméens pour tonner un groupe

qui re^ui son nom, ol -i : ’Axixtov, et qui s’identifie en

fait avec le parti homéetl. Voir ACACIEKS, Col. 390-291.

mode s occupa ensuite des droits de saint (’.vrille.

d. posé par Acace, et Comme Celui-ci -’obstinait a.

partisans a ne plus prendre part aux sessions, uni tence de déposition fui pronom bu et qu. I

, „tres ariens contumace*.1 Anliochi

d’Alexandrie, Uranius de Tvi, Patrophile de |, s ete ianns fut eboisi comme évéque d An : en’remplacement d I ml.

mais le questeur Léonas le lit saisir et 1 envoya i n x, l. lomène, iv, s (<, t. ixMi. col. 33* sq., 117a sq.