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    1. AUAMSMK##


AUAMSMK. RÉACTION A.NTI-NICÉENNE

la doctrine, aux origénistes subordinatie. "

on a p., leur donner pou.’représenta lamé tendance, .ni et après le ico

deNicée. Sozomène, m. 118, P. G., < « vii, col.

D’autres les relient, avec i nadel lement, au sophiste

Eus ; car nous ne savons de celui-ci qu’une seule

chose, insuffisante, r la collusion a Urerçe^qu.

nnut le Fils comme iit « p*XXaxTovei>uJv « . I " s < » mn ; ’ti distinct, nous verrons ces homéousiens se grouper

JSuîde Basile d’AncyTe, ot à M B « < » W, . et compter „, princ ipaux représentante, après lui George i de’, aicée, EustemedeSébaste, Eusèl « d’Éme S e^do « 

d-Heraclée et, en Occident, Auxence de ttilan. Mai chez quelques-uns d’entre eux, .1 J eut progrès suc, , "f à mesure que Imalentendus et I- éqmv, s-é’claircirent. D’autres, au contraire, finirent par leri complète, soit en passant à l’arianisme strict, soit en tombant dans l’hérésie formelle sur un autre point, c omme Macédonius « le Constantinople et ceux qui le Suivirent dans sa doctrine sur le Saint-Esprit. Cet i considérations aident à comprendre l’attitude si difféi des Pères, et parfois d’un même l’ère, a l égard des homéousiens….

]., , liii, entre les deux groupes qui précèdent, s en trouve un autre, groupe de moyen terme ayant des intel[Incesdans l’un et dans l’autre camp ; part, moins docteinal que politique, tenant avant tout a la faveur de f a cour et combinant volontiers avec celle-c. quelque formule assez, vague pour couvrir les interprétations personnelles et englober toutes les divergences d opinion dans un mut élastique, comme celui de semblable au Père, 61 » io< ta HaxpJ ; d’où le nom i’homeens donné ^membres de ce Jarti. C’est à lui que se rattachent proprement, en Occident. Ursace et Valens ; en Orient. cace de Césarée avec ses satellites. En réalité, comme ils opposaient l’ôjioioî non seulement a l’ô(WOUffioç des semi-ariens, c’est-à-dire ne voulaient pas professer la similitude de substance, mais s’arrêtaient a une similitude plus vague, ayant pour objet la volonté ou les œuvres ils ne sortaient pas de l’arianisme proprement dit, puisqu’ils niaient implicitement la vraie div.mté du Verbe. Aussi saint Épiphane tient-il les acaciens poui Jesariens.ff^., LXXiu, 23, P.G., t.ii.n, col. « 6 > « 7 Tels sont les partis qui, depuis longtempsdéjà, germaient an sein de la coalition anti-nieéenne, et que la victoire remportée sur les adversaires allait maintenant taire éclore et mettre aux prises.

VIII Anarchie doctrinale ; symboles contre sym-B 0, ES _ Dans l’été de 357, eut lieu le deuxième grand synode de s.rmium, réuni par Constance, et composé uniquement d’évêques occidentaux ; on cite Ursace et Valens Germinius de Sirmium et Potamius de Lisbonne,

un de ceux qui eurent le plus de pari a la rédaction du symbole émis alors, ei connu sous le ii, , n de seconde formule de Sirmium. S. Hilaire, De Bynodts, 11, PU, t x col 487 sq. Elle se distingue de toutes les précédentes en ce que les termes d’ôtt.OOÛ « 0(.’t ÔU.OtOUfftO « y sont non seulement omis, mais positivement prohi de plus elle est formellement subordinatienne : i Comme on le sait d’après la toi du monde catholique, il n j a qu un Dieu tout-puissant et Père ; pareillement il un aquun Fils unique, 1e Dieu, noire Seigneur et Sauveur, engendré de lui axant Ions les siècles. On 06 peul. en aucune

m : inil., , , enseigner qu’il > a deux Dieux, puisque le

Seigneur lui-même a dd : Je vota a n Père et a votre

/., , -, . àmonDieuetà votre Dieu… Etçomme les termes o. i(T i « , 4uoo0a.oï et ôuoioi « oc troublent certains ou même beaucoup de fidèles, d ne faut plus en faire mention, el personne ne devra plus les enseigner, parce quils ne .ont pas scripturaires, el que le mode dont se fait la génération du Fils dépasse l’intelligence humaine… Il est hors de doute que le Père est plus grand ; il surpasse le Fils en honneur, en dignité, en gloire, en majesté, et

par -on nom même d

du 1, 1- dan

est i, lds grand que nu

n, Hilaire se montre ti pour cette formule arienne qu’il désigne souI.

blatpltéme

Cordouen’en fut pourtant pas l’auteur, il fut s

, „„., „ on ne sait trop comment ni danquell,

Basile d’Aneyre emploi, et te

terme énergiq-.edW.p.wv, P. G., t xl. M, , - le vieil athlète de Nicée ne voulut pas condan saint Athanase, et celui-ci nonapprend qu, temps après, avant de mourir, Osius prol violence qui lui avait été faite, et anathémat.sa den l’hérésie arienne. Histor. armn., 40. /.’-, t col 750 Le manifeste de Sirmium eut son coi coup en Orient, où l’on n vit comme un édit de toléi en laveur de l’arianisme pur. La tnorl de L tratus avant fait passer Eudoxe du à celui d’Antioche. dans les premiers m nouveau patriarche devint aussitôt !..dA-tius

et de ses rtsciptes.il réunit an synode auqui Césarée et Uranius de Tyr assistèrent ; comme î m ium, on rejeta les termes Ipavlm » "s membres dn synode écriviren. « et

Germinius, pour les féliciter d’avoir rai Occi dentaux a la vraie foi. Sozomène, r ?, 12. P. 0., t. lxwi,

"’L-s’orotestations ne firent défaut ni en Occident ni en Orient. Dans un synode assemblé dans ce année 358, on ne sait en quelle ville, I Gaules rejetèrent et anathématisèrent la seconde formule de Sirmium. Saint Phébade d’Agen écrmt, pour ta réfuter, son Liber contra wrianot, P. L., t. xx. coi. ô-m. Cf Hisio.re littéraire de la France, t. i b. nouv. i-dit Paris 1865, P- 368 sq. En Orient. lopposiUon ne Tut pas moins vive, et amena même un fait important dans histoire de la controverse arienne. La consécration d’une nouvelle église dans la ville d’Ancue. durant e carême de 358, donna lieu à un synode d evêqa ™es a l’instigation de Georges de Laodn S 1V là /’G t lxvii, col. 11*5. Il ne compta que douze membres, dont les plus c-lebres étaient Basile d Ane nui présida. Eustathe de Sébaste et Hyperechi el sa grande signification est là, ce fut le premier acte des homéousiens comme parti distinct, surtout comme part. d’opposition à l’arianisme strict. Saint l.pipbnne nous a conservé la précieuse lettre synodale d JU68.

S- lxx, … P *-I1. I. G., t. x.u. col. I s te

début ils déclarent leur intention, motivée par nouvelles impiétés qu’on a répandues, d ajouter des explications plus précises touchant ta sainte Trinité, aux svmboles précédemment adoptés, , , r le synode d _Ai cHe in enemniis, de Sardique (Phili,

miu m (celui de 351). Ils partent, comme saint Athanase, de ce fait que les noms révèles des trois personnes d>in „ son. les noms de Père, de Fils et de S., mt-l -prit ; d’après l’ordre do Seigneur, nous sommes bapba

nom du Père, du fils et du Saint-Ksprit. et non pas SU îom d’un « tsw^to ; et d’un v ^r. : u }. de Père montre que celui qui est ainsi nomme est le principe d’une substance semblable a lui, « fc

, é-v oifffaç ; par la même se trouve exclue lui

m, , car le rapport de IVre et de Fils es, tout autre „ ue celui qui exi-te entre le créateur et ta Créatal Jerbe est donc Fita de Weu dans le sens stactd »

, .-„ mème temps, bmembres du synode dvi gardaient la préoccupation de fer, Mbel Uanisme De la une série danathemes qui frappent alternativement ta doctrine sabellienne, en particulier îw « .., et ta doctrine arienne. Les coups vont drmt , ", x nom.en-. el même au d te appelle

î"rV0 « K l « Ve.be unique de Dieu… Quiconque dit que