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    1. RIANISME##


RIANISME, RÉACTION ANTI-NICÊENNE

faveur. Après avoir, semble-Ul, tenu d’abord un isyn „ Fers le début de l’année, le pape Lib « ireSec, uer P » *28 »  » J^

S à'îeùr ^vinceS a, Ca ?oue, demandèrent que

L^ concie "é Unt à Aquilée, mais Const chousitÀrle. ;

îsTiouva" alors, et l'évêque, Saturnin, était sac,

„, ; L. ari anisme faisait son entré, dans es Gaules. E en foce d’un épiscopal unanimement attaché à la SdeNicée, 1, prince ne laissa pas poser ta question

urîeSndogniatique ; quand les prélate furent^

n £ au plus tôt en octobre.il leur fit présenter « tdecre déià S Préparé et probablement rédigé par Umcee Valent, Sla condamnation d’Athanase. Malgré toutes le S observations qu’on lui lit. Constance maintint sa volonSe7arriva, par des menaces et la v^nce même à l’imposer a tous les membres du conc.le, aux 1 Rat dup m ïeen particulier. Un -u ! évêque resta inébrani, i. « .inl Pauli » dTW-v-s ; il fut exil, '- « Phi J-J , mourut en 308, au milieu des privations et des souffrances Le pape Libère fut extrêmement affligé de la chute de ses légats, de celle de Vincent surtout ; i ÎpLasa dou£ dans diverses lettres, adressa, a o.ius et autres évoques de l’Occident, S. Hilaire, £i v. 3, P. L., t. x, col. 688, et lit partir une nouS"éga50n composée du prêtre Pancroce, < u diacre llilaire et des trois évênues, Lucifer de Caglian, fcuscue Verce 1 et Fortuna.ien d’Aquilée. Dans une lettre très ferme et très digne, qui.levait être remise a l’empereur

p n fe profitait contre la condamnation de saint, ttse /demandait^ S. llilaire, I-rag>n., . PL., t. x, COl.WM { 5 consentit et convoqua les évoques a Milan.

Le concile se réunit au printemps de 300, avant te dénarl de l’empereur pour sa campagne de juin contre

tans mais les Occidentaux s’y trouvèrent au nombre de ™ s cents, sinon davantage. La tactique futta même qu’au synode d’Arles : faire souscrire les prélat, a la Smnation d’Athanase, et les forcer à communier avec les ariens. En vain les légats et Denis « Milan d’emaidè^ils que la discussion fût préc*e d « » j approbation des canons de Nicée ; Valense Ursa «  dominèrent, et Constance imposa sa volonté souveraine, Ï peine d’ex.letmeine de mort pour ceux qui noteraient. Circonvenus et terrorisés, presque tous les d" es du concile cédèrent, et parmi eux FortunaUen d’Aquilée. Ceux qui ne faiblirent pas furent t bannis, Lucifer de Cagliari en Germanie. Eusèbe de.u.n SeShopoUs, Denis de Milan en Cappadoce ou.1 mourut, fe Tacre llilaire fut battu de verges avant de partir pour

exil avec son compagnon, le prêtre Pancrace. L, ariens mirent sur le siège de Milan le cappadocien A „x « ce" adversaire aussi ardent que rentable de U foi de Nicée. S. Athanase, Htstor. arum., 31, S » , ro, /' G t xxv, col. 728-734, 783.

Puis les poursuites commencèrent, pour obtenir de , 0UB [es évoques de L’Occident les mêmes concessions ; beaucoup faiblirent, mais il y eut de nobles résistance^.

S uq ue Eusèbe se rend, . 1 Rome auprès du pape

Libère, qui conservait son atl, tude résolue et 8 était

npre^e’d’adn r aux évêques banni. ^%^ J

consolationetaussidefélicitationS Hitaire, ï^m., vi,

iïPi t x. col. 686 sq. L'évêque de home i àissa ni persuader par les discours de l’eunuque, m

con un-' par son argent. Amené devant Constance

Milan il lit entendre au monarque persécuteui no lan Jage empreint de la plus noble fermeté. Sa récompense St^'exUàBérée, enThr.ce, oùnese^uv » i^ncunde ses amis ou de ses compagnons d infortune. Sur les ordres exprès de l’empereur, le diacre hélix ta remplaça, en 356, sur le siège pontiiical. Osius, lévêque

„e centenaire de Cordoue, subit le n

I, , „.,, . Sur ion refus de sous » ' on

d’Athanase et de communiquei

connés d’artanisme, il ftil amené devant lempereur a Sirmium, vers la fin de 355 ; son altitude lui

valut d'être retenu en exil dan* :, , '%V

S Uhanase.BÏ " P.C.t.i *sq.

Vint enfin le tour de IWque d’Alexandre. ae préparait depuis longtemps. Kest Diojfène était arrivé de la. ur dune in

verbale de Constance ; mais il ne put obtenir d Alliai , , , , il quittât son troupeau, et l’opposition hou Jeuple le contraignit même à repa. avoir rien

fut Le dur Syrianus, venu pour le n.le

5 janvier de l’année suivante, trouva le patriarche décide , ae s'éloigner que sur un ordre é. mpereur ;

il consentit a laisser partir une députation pour s intormer de la volonté du malti géant provisoirement

à ne pas troubler les églis dans la nuit du 8 « s

9 février, il fait cerner par plus de cinq mille s. l'église de Théonas, où -trouve Athanase ; une ba r sanglante s’engage à l’intérieur. Le patriarche i ferme sur son siège, jusqu'à ce qu’enfin un groupe de ftdèles l’entraîne de force et l’arra « mort a

ceux qui allaient l’atteindre. Ef « .,

t xxvi col 1356. Lelî février, les catholiques d’Alexandrie adressèrent a l’empereur une vive protestation, ou Us racontaient les événement u « t fin « bgne

conduite de Syrianus. Hut. artan., 81, 1 t., t. xxv, col 792 sq. Constance n'était pas dispose a reculer : un 'décret impérial parut bientôt, ordonnant de rechercher Athanase et enjoignant à tous les évoques de rompre la communion ecclésiastique avec lui. L’empereur écrivit même aux deux rois d’Ethiopie, A'.zan et Saxan, comme à des vassaux, d’envoyer en Egypte Frumence, ordonné évêque par Athanase, afin qu’il y vint puiser la saine doctrine, et de mettre Athanase lui-me™. s. ta.t dans leurs États, entre les mains des officiera romains. ipolog. ad Constant.. 30, 31, P. » ., t. xxv. col. 63 sq l’ne persécution systématique fut kn « toute

l’Egypte contre les partisans du saint : un grand nombre d'évéques furent exilés. Le siège patriarcal fut do,

l’arien Georges de Cappadoce, une dtettré et cup.de

son intrusion, imposée par la : -™

suivie des mêmes excès, ou d excès pires encore que ceux qui avaient été commis sous Grégoire, dix-hu.t ans

""saîn^banase. après s'être caché pendant quelques jours dans une maison d’Alexandrie, sétait « lui en désert ; il dut son salut au lèle dévoué d, s, „, .nes de la Hante Egypte, ses fidèles partisans. Mais, tagibf et tononrs poursuivi., 1 n’en reoa…me du mou linent de résistance à l’artanisme ; la plume remplaça U, crosse, et les quatre ans que le saint passa dans ta ( solitude marquent le point saillant de son apos ' doctoral. Sans doute il lavait commencé depuis longtemps : il avait publié vers 336, du moins traite sur ce texte de saint Matthieu, x.. 17, don e> eus/biens abusaient : Omnia mihi tradUa su » i al’at, v „„.(> puis, entre les ann : M.npor tantes lettres De decretii N « i *V** ' tentia Dionyiii, sans compter les autres ouvrages déjà sijrnalés, comme l’Apologia oofOra anamm ; mais le calmee les loisirs du désert décuplèrent son ad

ApeinechasMdesonsnge patriarcal, avant larn,

l’intrus Georges, .1 1 mes sa lettre encyclique Ad, ;

.*././ ;.I. % /.*'../ « .'suive ni l.ient.M. dans.ee, 1 une année ou a peu près, ses deu "' tZnnn^nrMa, , - ^"^JÏÏE

run, ouvrage fait pour 1( ' Plus tard ver n’raissen les lettres A d Serapioiumie / c, e cpo, , ue encore se r : M q-orVra, en. d après beaucoup dauUrs. la Vitavni i et l'œuvre capitale d »