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ARCUDIUS — ARENT


Grœcorum… circa processionem SpiritusSancti, in-', Rome, 1630, 1670. Ce recueil, dédié à Urbain VIII, c intient successivement : a) les Inscriptiones de Jean Beccos avec la réfutation de Palamas et la contre-réfutation de Bessarion. Arcudius avait déjà publié cet opuscule à Cracovie en 1603 ; il se trouve reproduit dans Aligne, P. G., t. clxi, col. 243-310 ; b) la Colleclio sententiarum ex sanctorum scriptis du même Jean Beccos ; Allatius en a donné une édition beaucoup plus complète, P. G., t. cxli, col. 613-724 ; e) l’opuscule de Bessarion sur la procession du Saint-Esprit, qui avait également paru à Cracovie en 1602 ; cf. P. G., t. clxi, col. 321-448 ; d) la Lettre de Bessarion aux Grecs, reproduite par Migne, loc. cit., col. 449-490 ; e) le traité de Démétrius Cydones contre les erreurs de Palamas, réimprimé par Migne, P. G., t. CLiv, col. 836-864 ; f) le traité du même Cydones sur la procession du Saint-Esprit, P. G., loc. cit., col. 864-957 ; g) des extraits des Œuvres de saint Augustin relatifs à la procession du Saint-Esprit, accompagnés de la traduction grecque de Maxime Planudes, P. G., t. cxlvii, col. 1111-1166 ; h) la lettre de Nicolas V à l’empereur Constantin Paléologue, avec la traduction grecque de Théodore Gaza, en regard, P. G., t. clx, col. 1201-1212. 6° Utrum detur purgatorium, et an illud sit per ignem, in-4°, Rome, 1632, 1717. Cet opuscule est en partie reproduit dans le volume suivant : 7° De purgatorio igné advenus Bavlaam, in-4°, Rome, 1637 : œuvre posthume publiée par les soins de Pantaléon Ligaridès, disciple d’Arcudius ; elle est écrite en grec, avec la traduction laline en regard. Sous le titre de xel|Uvov, l’auteur commence par donner le texte de Barlaam, auquel il répond plus ou moins longuement dans ràuoy.pKjiç. Il est bon de rappeler que le texte attribué ici à Barlaam n’est pas de lui, au rapport de A. K.Dimitrakopoulos, 'Op6ôSo$oç 'E), ).dt ;, in-8°, Leipzig, 1872, p. 75 ; ce serait tout simplement la réponse des grecs au concile de Florence sur la question du purgatoire. Quoi qu’il en soit, ce rarissime ouvrage fait le plus grand honneur à Arcudius, bien qu’il soit très inférieur à l’opuscule d’Allatius sur le même sujet. 8° Menologium Grsecorum jussu Basilii junioris Imp. Constantinopolitani ante annum sal. dcccclxxxiv conscription, traduit en latin par Arcudius sur le célèbre ms. du Vatican et publié par F. Ughelli dans VItalia sacra, in-fol., Rome, 1659, t. vi, col. 1049-1230 ; Venise, t. x, suppl., col. 213-318.

Parmi les ouvrages inédits de notre auteur, E. Legrand, op. cit., t. iii, p. 220, cite les suivants : 1° Éloge du pape Grégoire XIII contenu dans le Parisinus 1100, fol. 56-60'° ; 2° Histoire de l’union des Ruthenes avec, Rome ; 3° Les premiers temps du collège grec de Rome ; ces deux ouvrages se trouvent aux archives du collège grec de Rome ; 4° Réponse au livre de Gabriel Sévère sur les sacrements ; 5° Réponse à J.-B. Catumsyritus.

Je ne renvoie que pour acquit de conscience aux ouvrages publiés par les grecs : G. J. Zaviras, Nea 'E/)à ; r, IXXv]Vixbv iv.édit. G. P.Kremos, in-8° Athènes, 1872, p. 143-145 ; C. N. Sathas, Neoe).).i]ViXT| s^o/ovia, in-8° Athènes, 1868, p. 260204. Le seul auteur qui mérite d'être consulté est E. Legrand, Bibliographie hellénique du xviie siècle, in-8°, Paris, 1805, t. III, p. 209-232.

L. Pktit.

    1. ARENDT Guillaume Amédée-Auguste##


ARENDT Guillaume Amédée-Auguste, né à Berlin

le 25 mai 1808, lit ses premières études. Il y fut en pour la la philosophie et la littérature

ancienne, l'élève de Schleier mâcher, de Hegel et de

In 1830, il obtenait à l’université' de Bonn, la

licence en théologie. Il avait présenté pour l’obtention

de ce grade, deux dissertations latines dont voici les

titres : De Theodoro.1 nagnosta : Justinut martyr cohor

scriptis ejus adnumera

tur, non est auctor.

L’année suivante, il enseignait comme privat-docent à la faculté de théologie protestante de Bonn. Son cours avait pour objet l’histoire de la Réforme. Mais à peine l’avait-il commencé depuis quelques mois que ses études, ainsi qu’il l’a raconté lui-même, lui ouvrirent les yeux sur la valeur de cette soi-disant Réforme. Malgré de nombreux obstacles matériels, dès le 2 janvier 1832, il abjurait le protestantisme et était reçu dans le sein de l'Église catholique. Il publia bientôt sur les motifs de sa conversion un mémoire remarquable par l’accent de foi éclairée et de sincérité désintéressée qui y domine. Son ouvrage capital Léo der Grosse and seine Zeil, in-8°, fut écrit vers la même époque et parut à Mayence en 1835.

Cependant Arendt venait d'être appelé à occuper une chaire à l’université que les évêques belges fondaient à Louvain. Il eut l’honneur d’y figurer parmi les ouvriers de la première heure et l’honneur plus grand d’y prendre rang et d’y rester jusqu'à la fin parmi les plus laborieux. Il joignait à une grande activité une rare faci lit '> d’assimilation et une étonnante variété de connaissances acquises. Chargé à peu près en même temps des cours d’archéologie — dénomination qui comprenait alors une partie notable de l’histoire des institutions et des mœurs des peuples anciens — d’introduction aux langues orientales, d’antiquités romaines et d’antiquités grecques, et, plus tard, du cours d'/iistoire politique moderne, il fut toujours à la hauteur de ces différentes tâches. Il mourut à Spire le 22 août 1865. Il était, depuis 1847, membre correspondant, et, depuis 1855, membre effectif de l’Académie royale de Belgique.

Comme résumés partiels de son enseignement, Arendt a laissé un Discours d’ouverture du cours d’antiquités romaines, in-8°, Louvain, 1835 ; un Précis du cours d’antiquités romaines, in-12, Louvain, 1850, et surtout son Manuel d’antiquités romaines, in-8°, Louvain, 1837. Il se signala aussi comme publiciste politique à l’occasion des difficultés alors pendantes entre la Belgique et l’Allemagne. Dans cet ordre d’idées, il fit paraître, tant en allemand qu’en français, plusieurs brochures qui eurent un légitime retentissement : Belgisclie Zustànde, in-8, Mayence, 1837 ; traduit : De l'état actuel de la Belgique, in-18, Bruxelles, 1838 ; — Die Interessen Deutschlands in der belgischen Frage, mit Documenten, in-8°, Bruxelles, 1839 ; traduit : Des intérêts de l’Allemagne dans la question belge, in-8°, Bruxelles, 1839 ; — Essai sur la neutralité de la Belgique, considérée principalement au point de vue du droit public, in-8°, Louvain, 1845 ; — Das Kônigthum in Belgien, in-8°, Bruxelles, 1856 ; traduit : La Royauté en Belgique, in-8', ibid. On trouve aussi des articles et des mémoires de ce travailleur fécond dans le Katholik de Mayence (an. 1832), la Theolagische Quartalschrift (an. 1833), la Revue catholique de Louvain (an. 1860), le Slaatslcxikor, oder Encyclopédie der Staatswissenchaften, de Ch. Rotteck et Ch. Weleker, le Historiches Taschenbuch, de Fr. von Raumer, les Bulletins de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beauxarts de Belgique (an. 1848-1864).

F. Nève, Notice dans V Annuaire de l’Académie royale de Belgique, Bruxelles, 1806 ; F. Nève et Laforêt, Discours dans l’Annuaire de l’Université catholique, Louvain, 1800. p. 453. 477 ; Hurter, Nomenclator literarius, 2- édit., Inspruck, 1835, t. ii, col. 1074.

J. For. CET.

    1. ARENT Tobie##


ARENT Tobie, jésuite lithuanien, né à Rossel, le 10 juin 1646, admis dans la Compagnie le 14 mai IC62, enseigna dix-sept ans à Vilna la théologie polémique, fut recteur des collèges de Braunsberg, Varsovie et Vilna. préposé de la maison professe « le Vilna. el y mourut le B avril 1721. — Studium polemicwn peu doctrina catholica. … in S Vilna, 1716. 3 part ; Braunsberg, in-8°, s. d. Estreicher rlii que cei ouvrage été reproduit mot pour mot par Jean Zelechowski, trinitaire, sous sou