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aimv.m argumentum en laveur de la ti lion particulièrenu nt. Mel< bior Cano i dilion écrite est parallèle à une tradition non écrite et 1res, selon lui, auraient donné le saint aux chiens, « i, quibu » formis sacramenti nficienda,

quibuave ritibv iranda, a tenu* relu

gioni* tecreta, paaaim mlgo tradidiaænt. De locts theologicis, Salamanque, 1563, iii, 3. Cano n’en dit p as davanta e. Bellarmin est aussi discret. De controveraiis chriatiana fidei, Lyon, 1509, t. n. Il expo témoignages des Pères sur l’eucharistie, et, dans le résumé final qu il un donne, il note que les Péri bantur de eo [mysterio] coram etknici* el i nia niai recte, ut Mis verbia : Norunt fidèle*. Il renvoie àTertullien, Origène.Jean Chrvsostome, Augustin, rhéodoret. De sacrant, euchar., a, 29 ; De sacrum, in gai., i, 8. Gabriel de l’Aubespine, qui fut évêque d’Ori, ans de 1004 à 1630, est l’auteur d’une Ancienne police de l'Église sur l’administration de l’eucharistie, Paris. 1629, où il entend montrer que dans les quatre premiers siècles la loi du silence s’observait « avec telle rigueur, que jamais on ne parloit aux catéchumènes <lu saint sacrement » ; d’où il conclut que si l’eucharistie n’est pas « autre chose que ce que la nouvelle opinion et la nouvelle table de nos adversaires s’imagine, ils n’eussent pas été si religieux en ces premiers temps à la refuser aux étrangers » . Il conclut encore « qu’on doit lire sagement les passages des Pères, auxquels il est parlé de l’eucharistie ; car il est bien vraysemblable, que la Religion, qui les empeschoit de l’exposer à la veuë et à la connoissance des estrangers, la mesme leur défendoit d’en écrire ouvertement et de publier qu’elle estait le vray corpde Jésus-Christ » . Cité par Huyskens, p. 6. Le cardinal Duperron répond aux difficultés tirées de saint Augustin par les protestants, que ces difficultés sont tirées de « sermons populaires, où assistaient toutes sortes de personnes, tant initiés que non initiés, tant baptisés que catéchumènes, païens ou infidèles, dont l’Afrique étoit fort pleine de son temps au moyen de quoi il ne lui étoit pas permis de découvrir le secret des sacrements » . Traité de l’euelwristie, Paris, 1622, i, 8. A mesure qu’on avance, il semble que nos meilleurs controversistes répugnent à invoquer la trop commode explication de l’arcane. A cet égard, La perpétuité de la foi de l'Église catholique sur l’eucharistie, Paris, 1670, de Nicole et d’Arnauld, continuée par Renaudot en 1711, est pour attester que les discussions sérieuses ne faisaient pas appel au principe de l’arcane. Bossuet paraît l’ignorer. Avant lui, Petau n’en dit qu’un mot, et dans un sens assez particulier. Il cite des textes patristiques pour montrer que les mystères, plus ils étaient sublime-, eo magis occultabantur et in sinu quodammodo fovebantur. On n’aimait pas à en écrire ; si c'était nécessaire. parce id fiebat, ac dissimulanter et obscure. Cet usage remontait auxape.ires.il remontait même jusqu'à Moïse. Petau, en somme, VOil dans cette réserve, moins une discipline ecclésiastique, qu’une économie caractéristique de la tradition. Dogmata theolog., Paris, 1644, t. ii, prsef., 5. U n’insiste d’ailleurs pas sur le principe qu’il pose ici, et il ne s’en sert nulle part, comme s’il se rendait

compte de ce que ce principe a d’incertain. Tout cela est fort modéré. Nous ne voyons que le scolastique ('.. Estius qui ait posé desprémisses plus systématiques. Estius, expliquant que chaque sacrement est composé

d’une matière et d’une forme, se demande pourquoi ces

deux éléments nous sont si imparfaitement indiqui

la tradition : il répond que C « tail là une part des secrets

que Ton ne devait pas écrire : Unde et illud apud Augustinum frequens de eucharistia : Norunt fidèles : quo verbo signifleatum voluit secretum esse, acnecate(humons quidem propalandum mysterium de quo loquebatur. In tib. TV Sententiarum, Paris 1680, dist. I, 9 l tins, qui se fonde d’ailleurs ici sur l’autorité* du

pgeud v. éti nd le secret I tonte la théol

u n'. oie, i t, osion qui

plus tard.

Chose piquante, s’il y a ici quelques

. comme dit Bingham, elles sont le (ait i des théologiens romains que d un théologien human qui appartient au protestantisme. I effet, eut le premier 1 idée, non pas de mer 1 1

d’un certain secret dan- !

ret une loi pareill.- a ci Ile qui avait (ail

tains cultes païend,

leaiaaticia XVI, Londres, 1614

gaubon prête aux Pères la pensée d avoir calqui ecclésiastiques sur les rites païens : Pii Paires, facilius ad veritatis amorem corruptas superstit mentes traducerent, et verba illorum sacrorum qu plurima in suos usu

verse capita aliquot ait troctarunt, tum ril nonnuUos ejusmodi instituerunt… Quod autem d bamus de silentio in sacris opertaneis servari a)>ag solito, i<l institution ictères eliristiani sic probarunt, ut religiosæjus obærvatione mystas omnes longe superarint. L’hypothèse de Casaubon sera reprise plus tard par le plus épais des rationalistes, Dupuis, Abrégé de l’origine ; iris, 1794

protestants allemand-, peu portés vers le ritualisi tueront à la rajeunir. Th. Harnack s’y complait comme dans une explication défavorable à l’esprit hiérarchique. Christliche nst, Erlanf N. Bonwetsch s’y as-ocia jadis, la transformation du culte en mystère étant, à ses yeux, corrélative de l'évolution qui organise la hiérarchie et met aux mains des prêtres un tralic mystico-théurgique i dont le secret agrandissait la puissance. N. Bonwetsch, Wesen, Eni Imng und Fortgang der Arcandisciplin, danla Zeitschrift fur die historische Théologie, Gotha. 1873. t. xliti. p. 2Û3-29H. C’est aussi le point de vue de E. Hatch. Influence of greek ideasand usages upon the Christian Church, Londres. 1890 ; de Anrich. AnUke Mysteriertwesen i » seinem Einfluss auf das Christentum, Gœttingue, 1894, et de G. Wobbermin, Beligionsgeschichll Studien lurFragederBeeinflussungdes Vrchrisi durch dus antike Uyaterû liii, 1808. < In plus loin tout ce qu’il y a de vain dans cette tin

Ce fut le protestant Jean Paille qui définit le premier avec précision et justesse la d - le Vareane : le

mot même est de lui. Il vit très bien, comme l’avaient vu Duperron, Casaubon. Petau. que le langage des Pères était dans certains cas pénétré (1er. licences : Bac ipsanvetliodo usi sunt etn ipita, quae i

m controversiani vocantur, circa scilicet sacrai Ecclesiss. Cum enim ea mysteria nonnisi clam et un apud suos celebrarent, neque ad ea contemplanda ici Ethnicos uel Catechumenoa, imoqulqui volunl) neque uUos altos, quant qui myaterionmi eraut participes, admitterent : sic etiam in tracbxtionibussuis, maxime in homiliis, quas ad populum habiluri eraut, nuuquam nisi obscure de iis agebant. Daillé explique ce parti pris des Pères par la fin qu’ils ni proposée : Videntur mentes eatechstmenorum ad reverentiam et vehemens desiderium sacrât, n mm excitare voluisse. C’est une discipline surtout igique. Daillé vit aussi que cette discipline n pas ancienne et qu’elle s'était affirmée surtout au IV et

, „ y siècle Unde solennes Chrysostomo, Ti

ttino et aliis retvcenlise, quoties de s mystù is sermo est. et Mes iis locis formulas.titiv, etc. Eumd

imi sæculi uaum ne : uaquam iu horum sseculorum, ac ne in :

item.

lis faciunt,

Daillé ( >t ici ti rique, nous le