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A mil. A — ARAGON


t. wv, col. 1990. Le même ninl docteur a signak deux éditions d tquila. Il mentionne la premiéi h ' teeh.,

i, 3, /'. /… i. w. col. 90 ; In Jerem, v, 22, P. /.., t. xxiv, col. 746, et la Beconde, quam Hebrmi xaia àxp{6ttav nonlinant. I" Ezech., iii, 15, P. L., t. xxv, col, |ô. Ces deui éditions sont-elles deux versions

ques distinctes, ou seulement deux éditions de la même version ' Les critiques modernes pensent généralement qu aquila ne Qt qu’une seule traduction, mais qu’il | a revisa ensuite, afin de la rendre plus conforme encore au texte hébreu.

Lea juifs hellénistes accueillirent avec faveur la version d’Aquila et abandonnèrent celle des Septante. OriEput. ad Africain., n. 2, P. G., t. xi, col..", 2, et

i Augustin, De <ir. Dei, xv, ï', . ii, 3, P. L., t. tu, col. 170, constatent leur préférence pour l'œuvre d’Aquila. Jusfinien, Novella, 146, en autorise encore l’usage. On a relevé une douzaine de leçons qui ont été citées dans la littérature rabbinique. Voir, par exemple, Talmud de , 1 rusalem, Yonxa, iii, 8, trad. Schwab, Paris, 1882, t. v, p. 198, citant Dan., v, 5 ; Soucca, iii, 5, ibid., 1883, t. vi, p. 25, citant I.evit., « un, SO ; Qiddotuchin, i. I, ibid., 1887, t. iv, p. 203, citant Levit., xix, 20. La version d’Aquila était donc encore employée dans les écoles rabbiniques au cours du Ve siècle. Les Pères de l'Église s’en étaient servis, eux aussi. Origène l’avait introduite dans les Hexaples. Beaucoup d'écrivains ecclésiastiques l’ont connue directement ou par l’intermédiaire des Hexaples. Elle a disparu plus tard avec le judaïsme helléniste et avec les Hexaples. Itans les reproductions modernes desHexaples, notamment danscelles de dom de Montfaucon et de Field, les citations des Pères et les noies marginales 'les manuscrits de l'édition hexaplaire des Septante ont été réunies et ont fourni de précieux débris de cette version. Iles fragments ont été récemment découverts. M. Mercati, D’un palimpseste* Ambrosiano continente i Salmi Esapli, Turin, 1896, a lu dans un manuscrit de Milan une première écriture du xe siècle, reproduisant les Psaumes XVII, 2<> -48j xxvii, 6-9 ; xxvill, 1-3 ; xxix ; xxx, 1-10. 20-2.").- xxxi, 6-11 ; xxxiv, 1-2, 13-28 ; xxxvi, 1-5 ; xi.v ; xi.mii, 1-6, 11-15 ; i. xxxviii, 26-53, et il a publié comme spécimen. xlv, 1-4. Cf. E. Klostermann, Die mailânder Fragmente der Hexapla, dans la Zeitschrift fur die aittest. Wissensch., 1896, p. 334-337 i Dictionnaire de Ja Bible, de M. Vigouroux, t. iii, col. 695-696. Dans îles déchets, provenant de la genizah du Caire. M. Burkitt a reconnu six feuillets palimpsestes, contenanl sous un traité liturgique hébreu, transcrit au xr siècle, les passages 111 Reg., xx. 7-17 ; IV Reg., xxiii, 11-27. en onciales grecques du Ve ou du vie siècle, de la version d’Aquila. Fragments o/ the books of Kings according to the translation of Aquila, Cambridge, 1897. M. Tavlor a découvert aussi Ps, xc, 6-13 ; xci, 4-10, et une partie du Ps. xxii. Voir un fac-similé dans Sayings of the Jewish Falhers, 2 éclit., 1897 ; Taylor, Hebrew-greeh Cairo Genizah palimpseste… including a fragment of the 22 Psalm, Cambridge, 1901.

A l’aide de <-es nouveaux fragments, on a pu déterminer d’une façon plus précise les caractères de la version d’Aquila, que les Pères avaient déjà signalés. Nous avons déjà parlé de son servilisme à l'égard du texthébreu, qu’elle rend littéralement et dont elle est une sorte de décalque grec. Saint Jérôme, Epi » t., lvii, ad Pammach., h. ii, /'. L., t. ii, col. 578, en a rapporté des exemples pour montrer qu’Aquila traduisait même les étymologies ei les idiotismes de l’hébreu, entre autres la particule

n’y, pour rendre 'et, le signe <le l’accusatif. Le létra grammaton, ou le nom incitai. I.- de Dieu, est transcrit en hébreu, non pas dans les caractères carrés, mais dans les caractères hébreux archaïques, semblables aux caractères phéniciens. Or Origène, / » Pi., ii, 2. /'. G., t. xii, col. 1104, nous apprend que dans les exemplaires

i les ] ' rofj à'v.CtTTt'".'.

m dh in était transi rit en i archaïques, vo ; âp-/ « uoT « TOi ;. Il désignai ! parla la

d aquila, connue poui rôme, Prsefatio in libr. Samuel., P. L., t. xxvin. col. 595-596. Aquila a remplacé, autant que le lui a, mi> son liltéralisme motdu dialecte popu laire, employés pai nte, | « ar i ions

pondantes du grec classique. Enfin que plus d’une leçon d’Aquila s’est introduite dan texte hexaplaire des Septante et, par son interi dans les meilleurs manu -, notamment dans

ceux du Cantique des cantii

to, [art. I, de Akita, Leipzig, 1W5 ; Krauss, Akyla » der Proselyt, dans Festsehrifi zum H0 (ù-buruiage M. Steinseh un, Onkelot

Alujtas, dans Jahnberichl der isrætU.-theoL LehranUaU in h Quarterty 207 210 : B "lue, 2' séi iv, p. 141-143 ; Revue

biblique, 1868, t. vu. p. 293-2 naire de la BibU

M. Vigoureux, t. i, cl. M1-- irer, Ge&chiehle der

jùdischen VoUtes, 3° édtt., I. - -etc.

Au introduction to tlt in greek, I

1900, p. 29-42, 62.

L. Mancenot.

    1. AQUILA’Picrre d’i##


2. AQUILA’Picrre d’i, théologien italien, surnommé le docteur suffisant, de l’ordre des frères mineurs N'. i Aquila royaume de Naples. il fut chapelain de la reine Jeanne de Sicile, puis inquisiteur de la foi à Floi (1344), évêque de San Angelo 1347 et enfin de Tri-. 1348). Il mourut vers 1370. Il a condensé les doctrin Huns Scot dans ses Quæstiones in quatuor Vil>, §

, 1. Spire, ]', *> ; Venise, 1501, 1584 ; Paris, ir>" nom de Scotellus, le petit Sent, qui fut donné à cet ouvrage, passa dans la suite à Pierre d’Aquila.

Ughelli, Itfilia sacra, 2e édit., Venise. 1747, t. i. p. 1329 : Hurh v.Xomenclator literari tts, Irispruck.lS’J9, t. IV, col. 512 ; Glaire, Dictionnaire des sciences ecclésiastiques, Paris, 1868.

V. Oblet.

AQUIN (Saint Thomas d'). Voir Thomas D’AQDIN.

    1. ARABIEN##


ARABIEN, A, auteur chrétien, dont

II. E., 1. V. c. xxvii, P. G., t. xx. col. 512, avait ti probablement les œw res dans la bibliothèque d et qu’il nomme, sans citer de lui une seule 1 même nous conserver les Utn : ni Jé rôme, De viris illustr., 51, P. L., t. xxui, col. I parle vaguement et par oui-dire de quelques opuscules théologiques, qusedam opuscula ad christianum dognia pertinentia. <>n ne sait pas au juste s’ils ont paru a la fin du n siècle ou seulement dans le m » . Toujours est-il que les œuvres d’Arabien ont péri ; de l’auteur lui-n nous ne savons rien. Han hichte der altcl. 1 itteratur, in-S

ue der alh lient i

P. C.ODET.

    1. ARACHIEL DE CACCIATURO##


ARACHIEL DE CACCIATURO, th. ologien al missionnaire, naquit à Eneroum dans l’Arménie, et mourut à Venise le ~2 mai 1740. A quinze ans. il était venu à Rome et y avait fait de' brillantes études au collège de la Propagande. Par son éloquence et par sa science, il s'était acquis à Constantinople comme à Venise une grande réputation. Il mais a laissé, sous une forait concise, une Sumnia tpeculativm,

titivm et moral is, in- '<

I’Ictnv. // ;

P. G

ARAGON pierre, théologien espagnol, n manque ; il entra chei les augustins et professa la théologie d.ms la laineuse université île cette ville et mourut vers 1595. On a de lui : I sur les premières que : de la 11' 1P de saint Thomas, un commentaire intitulé Defidê, » pe et coi-Uate, in-fol., Salamanque, 1 r>s ' : -J 1 un