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A PRIORI, A POSTERIORI — A.QUARIENS

de dégager la vérité telle qu’elle eal contenue dan testes eu les documenta exploré » . Il but, ajoute-t-on, substituer a cette méthode la marche ap ique,

laqui H.- - inspire uniquemi ni des critériums natui traite les raitsel les textes par li la critique

interne et de la critique exti rne communs a toutes les itionnelles, puis "/ -’/’"’,, . des livres et la r al i’des faits, compan résultats aux données dogmatiques, pour constater l’ac i.1rs deux connaissances, de la raison et de la foi igique naturelle et l’enseignement traditionnel s’élèvent contre ces prétentions et défendent l’opportunité, l’utilité de la méthode dite a priori. I. En effet, quand plusieurs sciences traitent d’un même obj que l’une d’elles est arrivée a (1rs résultats certains par ses méthodes propres, il est rationnel que les autres nces la consultent d’avance et s’informent de ses résultats. Mlles profitent ainsi de connaissances sûres, obtiennent une orientation déterminée. Lorsque, en route, elles aboutissent a des conclusions évidemment inconciliables avec celles qui ont été légitimement démontrées par les sciences connexes, elles constatent par là leur erreur et reprennent leur travail à l’origine, sans poursuivre en pure perte le sillon primitif. Ainsi la solution d’un problème fournie par l’algèbre oriente les calculs arithmétiques ; ainsi les données mathématiques relatives à certaines lois des corps dirigent les expériences des chimistes..-1 fortiori, les affirmations dogmatiques bien contrôlées et bien certaines ne peuvent qu’être d’une grande utilité dans les rechercbes des exégètes et des historiens. La vérité est une et si elle a été témoignée par la voix claire et précise d’une science, une autre science ne saurait que confirmer le premier témoignage. Connaissant celui-ci, elle arrivera elle-même plus sûrement et plus vite au terme de ses recherches. — 2. Dans l’encyclique Providentissimus Deux, du 18novembre 1893, le souverain pontife Léon XIII a spécialement loué cette méthode a priori pour les études ripturaires. Il la recommande aux professeurs : « Celui qui professe l’Écriture sainte, dit-il, doit aussi mériter cet éloge qu’il possède à fond toute la théologie, qu’il connaît parfaitement les commentaires des saints pères, des docteurs, des meilleurs interprètes. » Or, pourquoi le professeur doit-il être versé dans la théologie, s’il ne s’en inspire pas dans ses travaux bibliques, s’il ne s’oriente pas au préalable par les connaissances certaines que lui fournit la science de la foi ? C’est tellement la pensée du souverain pontife qu’il ajoute relativement aux élevés : « Il faut donc pourvoir à ce que les jeunes gens abordant les études bibliques, bien instruits et munis des notions convenables de peur qu’ils ne trompent de légitimes espoirs et, ce qui est pire, de peur qu’ils ne courent, sans y prendre garde, le péril de tomber dans l’erreur, trompés par les fausses promesses des rationalistes et par le fantôme d’une érudition tout extérieure. Or ils seront parfaitement prêts à la lutte si, d’après la méthode que nous-même leur avons indiquée et prescrite, ils cultivent religieusement et approfondissent l’étude de la philosophie et de la théologie SOUS la Conduite du même saint Thomas. Ainsi, ils feront

grands et surs progrès tanl dans les sciences bibliques que dans la partie de la théologie qu’on nomme

positive. » — 3. La même méthode a priori convient aux études historiques chrétiennes, car. si la connaissance des vérités dogmatiques est indispensable, soit a

l’interprétation des Livres saints qui en sont les (.’moins

ni obscurs et laconiques, soit a l’exégèse des œuvres patristiques qui sont inspirées de ces mêmes vérités ;

elle ne peut être que d’un grand s, cuis pour l’ilitcHi .1 événements accomplis dans une i istruite

sur la pierre de l’Évangile par des hommes vivant de la vie pratique de la foi ou de SOU hostilité déclarée. I. histoire d’une association de philosophes réalisant cl. u il

tlltiotl et la

. t !  ! s’écrirait bien que ; i

lai, le appris |. tir philoSO]

religieuse ne se comprend qui qui a aupara vant approfondi les dogmes sur lesquels cet ! est basée et dont elle vit.

VI. Histoire de la doctrine.

1 Aristote avait établi

. litre les notions universelles, -t les :

un.- distinction qui fournit aux pbil

du moyen âge la base de leur tl i Btra tions a priori et les (I. m i

le philosophe de Stagyre, les i - plus uni-.

étaient des priera, les plus particulières des potleprit, en effet, dans son développement o| toire va du général au particulier ; en outre, les univers

niient les concepts particuliers dans leur et sous le rapport de l’extension, l’universel est un tout dont les i.l’, s particulières constituent les parties.

2° S’appuyant sur ce principe, le n considéra

comme a priori le raisonnement qui allait de l’univi au particulier, c’est-à-dire du genre a l’espèce, de

a l’individu ; au contraire, aller de l’individu à ce, de l’espèce au genre, fut pris pour un raisonnement a posteriori. Puis, connue au témoignage du même Aristote, la cause, elle aus-i. précède l’effet, qu’un lien unit l’un à l’autre et permet de passer de la notion de l’un à la notion de l’autre l’École appela j causes et posteriora les effets, raisonnement a priori celui qui démontrait les effets par ! raisonne ment a posteriori celui qui découvrait les causes par le moyen des effets. Le premier qui employa ces locutions fut "Albert de Saxe (j 1390). Cf. Prantl. GetchichU der Logik im Abendlande, Leipzig. 1870, t. îv. p.

3° Leibnitz commença à donner un sens légèrement différent aux mots a priori et a posteriori quand il SI entrer dans leur notion un rapport à l’expérience el qu’il distingua entre « prouver a priori par les démonstrations » et « prouver a posteriori par les expériences » .Cf. Wolf, Logique, §663. Quelques autres philoes le suivirent et considérèrent comme a posteriori tout ce qui était basé sur l’expérience, a priori tout ce qui était suggéré par la nature de l’âme et par toutes les connaissances non expérimental

Ct Peseta, Institution » , n. 269, FribourgH n-lii

1888, t. i. p. M9 ; B. Euken, Gesc)..sche/i

Terminologie, Leiprig, 1879, p. 196 ; cf. p. 134.

4° Grâce à cette altération dans le sens des formules traditionnelles, Kant put donner aux termes a priori ct teriori une acception totalement nouvelle. Il appela a priori les formes, les idées fournies par la constitution même de notre nature intellectuelle et (i / Il l.s connaissances apportées par l’expérience. Les mathématiques qui s’appuient toutes sur les formes inné

nécessaires du temps et de l’espace furent appelées une science a priori, l’histoire revêtit le caractère de science a posteriori parce qu’elle avait peur rôle de garder le souvenir strictement expérimental d s choses accomplies dans le passé. De logique le problème devint psvchologique ; au lieu de décrire le mode de déduction dea Conclusions dans un raisonnement, il envisagea l’ondes id

Cf. Tàrendelenburg, Etemtnta togiee » A rt I Va, S W ; rweg, System dar I uents syn thétique » priori, dans le i - mienU

flqut international des COthOli’B

A. Chou it. AQUARIENS. Dès le n s i de, on trouve parmi i tains hérétiques l’usage de n’employer que de l’eau, à l’exclusion du vin. pour la consécration de l’eucharistie.

partisans portent le non) d aquai lells OU d’hv droparastates. Les ébionites, Irénée, Cont. kmr., v, 1, S,

/’. (.’., t. vii, col. US3 ; Épiphane, Hmr., x. Ui,