Page:Alfred Franklin - Les ruines de Paris en 4908.pdf/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.
66
LES RUINES DE PARIS

formes massives, supporte une jeune fille maigre, frêle, délicate, revêtue d’une armure de fer, et coiffée d’une couronne de laurier. Elle se tient debout sur les étriers, et sa main droite agite un drapeau. Au devant du piédestal de granit, une inscription très-courte est devenue illisible.

Ce singulier monument constitue une énigme, dont nous avons renoncé à pénétrer le sens.

Afin d’étudier la femme de plus près, nous l’avons fait séparer du cheval, et dans la cavité ainsi ouverte, on a trouvé ces mots tracés à la craie : République française. Pucelle d’Orléans ; phrase inexplicable, qui complique le problème au lieu de l’éclaircir.