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LES RUINES DE PARIS

Large de cent vingt mètres, ornée de parterres fleuris, de bassins et de fontaines, ombragée d’arbres séculaires dont nous avons retrouvé les racines transformées en lignite, l’avenue s’étend à perte de vue, bordée dans toute sa longueur de constructions où le marbre et l’or ont été prodigués.

Mais, ici, une difficulté se présentait. Comment expliquer qu’un nombre si considérable de demeures princières aient été réunies sur un même point ? Nous sommes arrivés à résoudre victorieusement cette question.

Garnier de Cassignac raconte, en effet, qu’un des derniers souverains de la France ayant dû reconquérir les armes à la main le trône de ses an-