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ble, et qui semble avoir à peine possédé de quoi s’acheter des vêtements. Peut-être faut-il y voir le héros populaire de quelqu’une de ces insurrections politiques si chères aux Parisiens.

De l’autre côté de la rue, le déblayement des arcades ne nous a fourni qu’une seule découverte digne de figurer dans ce rapport.

Au milieu d’une petite place quadrangulaire, gisait renversée une statue équestre en bronze. Le cheval, aux formes massives, supporte une jeune fille maigre, frêle, délicate, revêtue d’une armure de fer, et coiffée d’une couronne de laurier. Elle se tient debout sur les étriers, et sa main droite agite un drapeau. Au devant du piédestal de granit, une inscription très-courte est devenue illisible.