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Cet arc triomphal et l’immense avenue qui le précède composent l’entrée la plus grandiose que l’imagination ait jamais pu rêver pour une capitale ; la réalité l’emporte ici sur les récits fantastiques où sont célébrées les merveilles de Babylone et de Ninive.

Large de cent vingt mètres, ornée de parterres fleuris, de bassins et de fontaines, ombragée d’arbres séculaires dont nous avons retrouvé les racines transformées en lignite, l’avenue s’étend à perte de vue, bordée dans toute sa longueur de constructions où le marbre et l’or ont été prodigués.

Mais, ici, une difficulté se présentait. Comment expliquer qu’un nombre si considérable de demeures princières aient été réunies sur un