un parti. Puis, s’étant assoupi, il avait rêvassé que le premier président Fraque souriait et approuvait son fils, lui qui avait épousé, le premier, une fille noble sans fortune.
Le jour même, avec un sourire qui triomphait, Zoé tendit au marquis une lettre dont elle avait reconnu le cachet. Quelques instants après, Hector en grande toilette, ganté de gris, vint lui-même parler à M. de Grandval. Il ne fit pas bourgeoisement les choses, il offrit de reconnaître à mademoiselle de Grandval deux cent mille francs de dot. L’insinuation de Zoé : — « une de Grandval pauvre n’épouse pas un M. Fraque riche », — produisait son effet.
Le marquis était fou de joie quand il courut annoncer la grande nouvelle à sa fille. Il lui semblait s’être refait en une minute des pertes de toute sa vie.
Zoé restait froide, dédaigneuse.