Page:Alexis - La Fin de Lucie Pellegrin, etc, 1880.djvu/77

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

III

Il chercha d’autres distractions. Il fit même un petit voyage à Marseille, où il passa cinq jours avec un ancien condisciple, — qui était le protecteur de la Dugazon du Grand-Théâtre. À son retour, il resta encore trois semaines sans remettre les pieds chez M. de Grandval. Mais le marquis, à son grand étonnement, ne vint pas le chercher. L’absence fut plus mauvaise à Hector que plusieurs mois d’intimité.

D’abord, il s’ennuyait. Le soir, quelque chose lui manquait. Il avait beau faire beaucoup de tours de Cours, en fumant des cigares. Il n’allait pas au café. Il s’était fait recevoir d’un cercle, pas de celui où allait le marquis ; mais, n’aimant pas le jeu, Hector était bien forcé de rentrer de bonne heure. Et, comme il avait l’habitude de se coucher tard, que les