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LA FIN
DE
LUCIE PELLEGRIN


I

Chez Victor, « le gros Victor », le marchand de vins obèse du boulevard extérieur, dans le salon du fond, les habitués achevaient de déjeuner.

La grande Adèle faisait la sauce de son artichaut. Marie la frisée tournait son mazagran. Héloïse se roulait une cigarette. L’autre Adèle était en train de se tirer les cartes dans un vieux jeu graisseux, en mouillant à chaque instant le bout de son pouce avec la langue. M. Roger, un homme grisonnant, en gilet de piqué blanc et en veste de velours jaunâtre, que les femmes appelaient tantôt « le tapissier », et tantôt « mon oncle », digérait en fumant, en buvant du co-