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54 l’a b c des doubles Quant Zephirus, le bon vent droit Qui nourrist fleurs, a toy viendroit,

Tu ne rencontras vent du moys 

En ce doulx pays de Vendosmoys Qui mieulx respondist a ton vueil. Après river, de pechié vieil, C’est grâce tant comme ver dure,

Qui garde les fleurs en verdure, 

Laquelle Dieu donner nous vueille. Et nous gard de la faulse vieille Envie, mauldicte vermine. Qui aux fleurs ce qui est vert myne.

C’est gallerne qui frappe au vis. 

Et flaistrir fait les morts et vifs. Se tu chez d’adventure vers Les dens de tes vénéneux vers Qui dévorent fruiz et fleurs vers,

Dv leur qu’ilz regardent ces vers. 

Escript Tan que sur terre vins Que le quart enchardit ’ les vins, Mil CCCC unze et deux vingts. Cr finist le A. B. C. des doubles. Impr. : 1266 En Beausse ne en Vendomois. — 1268 vueil. — 1269 Grâce deste tant que verdure. — 1275 qui viz a viz. —

Frappe et fait flaistrir mors et vifs. — 1278 manque. — 127g 

Ceulx qui gastent fleurs et fruiz vers. — 1281 Esct-iptz. — 1282 Mil cinq cens et cinq que vers vins. — i283 Tindrent foires plus de six vingts. I. Les glossaires normands n’ont pas recueilli la forme endiardir pour « enchérir » ; elle a été notée, au contraire, par •Taubert dans son Glossaire du centre de la France. ^<^7^^Wt^^^