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l’a b c des doubles 53 Qu’il ne te morde o ses tenailles. Se une foiz de son feu il t’ard, Tu t’en repentiras a tard. Combien que ayes d’argent grant tas. 1240 Si n’as tu riens se tu ne te as. Mon livre, je commande et vieulx Qu’ailles entre jeunes et vieulx ; Porte honneur a jeune et vieillart Qui sçavent nouvel et vieil art ; 1 245 Mais dy le voir sans toy vanter, Quelque vent qu’il puisse venter, • Et par montaignes et par vaulx, Combien que pou de choses vaulx. Puis que t’y envoyé, va leur i25o Servir, de ta pouvre valeur. Et, soit en chasteau ou en ville, Desprise ceste vie ville. Loue des cieux l’estroicte voye, 1 Que chascun la cognoisse et voye, 1255 Et, de voulenté et de veu, La tiennent ceulx qui l’avront veu. Presche par tout a haulte voix. Monstre les faultes que tu voys. Ce sera fort fait, se tu vaincs 1260 Aucuns mondains, pompeurs et vains. v» Parolle de Dieu point ne vens, Habandonne la a tous vens. Ms. : 1253 Le mot estroicte est barre’ et remplace’ en interligne par la droicte. — Impr. : 12 36 Quil ne morde a ses tenailles. — 1260 pompeux.