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L’A B C DES DOUBLES

jadis il n’y avait ni jaloux ni jalouses (684-710). De Malebouche (711-856). Exhortations à son frère (857-888). Ne nous laissons pas prendre aux pièges de ce monde (889-913). Notre corps n’est que « ordure » (914-934). L’homme doit se garnir d’Humilité, de Foi, d’Espoir, de Charité, de Justice, de Force, de Prudence, d’ « Atrempance », de Patience, de Science (935-952). L’homme est un pèlerin qui, à toute heure, doit se tenir prêt à mourir (953-1059). Des médisants (1060-1149). De l’homme riche (1150-1184). « Il est bien temps que je me taise » (1185-1220). Exhortations à son frère (1221-1287).

L’A B C des doubles se trouve dans un important manuscrit de l’extrême fin du <span class="romain" title="Nombre XV écrit en chiffres romains">XVe siècle ou du commencement du <span class="romain" title="Nombre XVI écrit en chiffres romains">XVIe, le 1642 du fonds français de la Bibliothèque nationale (anc. 7640), ffos 309 à 325 vo, au milieu d’œuvres d’Alain Chartier, de Baudet Hérenc, de Pierre de Nesson, de Michaut Taillevent, de Vaillant, de Jean Castel, de Simon Greban, de Georges Chastellain, de Molinet, etc. Nous reproduisons le texte, en général excellent, du manuscrit 1642, et nous donnons en notes les variantes d’une édition d’Antoine Vérard, de l’année 1505. Vérard a, en effet, imprimé L’A B C des doubles à la suite du Passe temps de tout homme et de toute femme[1], et, pour rajeunir notre pièce, a modifié la date contenue dans les deux derniers vers. Le poème aurait ainsi été composé en 1505 et non en 1451.

  1. Ce volume sera décrit dans la notice précédant le Passe temps.