V
LA LUTTE LITTÉRAIRE
Vivre de sa plume, remplacer les deux cents francs de son emploi, qui lui tombaient régulièrement chaque fin de mois : tel était tout d’abord le problème. Le « livre, » il ne fallait pas y compter pour le moment ; arrivant même à une seconde édition, ce qui est joli pour un débutant, un roman rapporte trop peu. Le « théâtre, » plus productif, il n’osait même y songer, car les portes lui en étaient fermées, des portes qui demandent longtemps pour être enfoncées. Restait le « journal. » Donc, dans quelle feuille parisienne devait-il essayer de se caser ?
Depuis quelques années, à côté du grand journalisme politique, reléguant la littérature au rez-de-chaussée, ou l’enclavant à la troisième page, sous la rubrique « Variétés, » entre les faits divers et les