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mes premiers contes, j’étais heureux… Du feu ? il n’y fallait pas penser, le bois était trop cher ; les grands jours seulement, quelques pipes de tabac, et surtout une bougie de trois sous… Oh ! une bougie de trois sous, songez donc : toute une nuit de littérature ! »

Aujourd’hui, il ne travaille plus la nuit. Et il ne fait plus de vers. Et s’il a toujours chez lui d’excellents cigares, c’est pour les autres : lui, a dû s’abstenir de fumer.

Voici, maintenant, les divers logements qu’il occupa à cette époque, et les souvenirs évoqués par chacun d’eux. Nous l’avons laissé, 63, rue Monsieur-le-Prince, dans son premier logement de Paris, où il demeura avec sa mère, de février 1858, date de son arrivée de Provence, à janvier l859, moment où il suivait les cours du lycée Saint-Louis, en rhétorique, comme externe surveillé. Puis, de janvier 1859 à avril 1860, il avait habité, 241, rue Saint-Jacques. Là, par conséquent, fin de la rhétorique ; aux vacances, dernier voyage à Aix ; double insuccès au baccalauréat ; entrée dans la vie difficile ; deux mois employé infime aux Docks.

De la rue Saint-Jacques, Zola passa au 35 de la rue Saint-Victor. Il y habita six mois, d’avril à octobre 1860, non pas au sixième, mais dans une construction légère élevée au-dessus de cet étage, par conséquent à un véritable septième. Devant la chambre, se trouvait une grande terrasse, d’où l’on voyait