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L’AMOUREUSE COMÉDIE
RODOLPHO
(FRAGMENTS)
I
Par ce long soir d’hiver, grande était l’assemblée
Au bruyant cabaret de la Pomme de Pin.
Des bancs mal assurés, des tables de sapin,
Quatre quinquets fumeux, une Vénus fêlée :
Tel était le logis, près du clos Saint-Martin.
C’était un bruit croissant de rires et de verres,
De cris et de jurons, même de coups de poing.
Quant aux gens qui buvaient, on ne les voyait point :
Le tabac couvrait tout de ses vapeurs légères.
Si par enchantement le nuage, soudain