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XII

LA CRITIQUE ET LE PUBLIC


J’arrive à l’attitude de la critique et du public devant Émile Zola.

Parlons une dernière fois de cette réclame que la malveillance et l’envie l’accusent de rechercher. Comme je l’ai dit, elle s’est produite d’elle-même, à la suite de son attitude de porte-drapeau d’un groupe. Ce n’est jamais lui qui fait le vacarme ; ce sont les autres qui, avec leur entêtement, ne veulent pas comprendre et préfèrent crier au scandale. Voilà quels sont les vrais bateleurs, tapant de la grosse caisse devant la baraque de leurs journaux, pour amuser le monde et faire pleuvoir les gros sous. Quant à lui, dans la retraite profonde où il vit, il est le premier étonné, chaque fois qu’un de ces tumultes imbéciles l’oblige brusquement à s’inter-