retour pour le premier déjeuner. Neuf heures. Au travail !
Ici, dans le nouveau cabinet de travail, tout, est immense. Un atelier de peintre d’histoire pour les dimensions. Cinq mètres cinquante de hauteur, sur neuf mètres de largeur et dix de profondeur. Une cheminée colossale, ou un arbre rôtirait un mouton entier. Au fond, une sorte d’alcôve, grande à elle seule comme une de nos petites chambres parisiennes, complètement occupée par un divan unique ou dix dormeurs seraient à l’aise. Au milieu, une très grande table. Enfin, en face de la table, nue large baie vitrée ouvrant, une trouée sur la Seine. Je ne parle pas d’une sorte de tribune, élevée au-dessus de l’alcôve au divan, à laquelle on parvient par un escalier tournant : c’est la bibliothèque. Le même escalier mène sur une terrasse carrée, occupant toute la toiture de la nouvelle construction, qui se voit de loin dans la campagne, et d’où le panorama est admirable.
De neuf heures à une heure, assis devant l’immense table, Zola travaille à un de ses romans. « Nulla dies sine linea, » telle est la devise inscrite en lettres d’or sur la hotte de la cheminée. Tandis que son maître écrit, « Bertrand » est à ronfler par la, dans un coin.
A une heure, le déjeuner. Zola se livre avec le même soin à ce qui serait son second vice : la gourmandise — cette littérature de la bouche ! A deux