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M. de Villemessant), cette première campagne de Mon salon, qui soulève tant de scandale. Eh bien ! là, mêmes théories que dans Mes haines ! Simple application aux arts plastiques des idées déjà formulées pour la littérature.

On peut le suivre dès lors dans tous les journaux où il a écrit : l’ancien Événement, la Situation, le Rappel, la Cloche, le Corsaire, l’Avenir national, et, plus tard, dans le Bien public, le Voltaire, — et, en Russie, dans le Messager de l’Europe, — enfin, l’année dernière, dans le Figaro : partout et toujours, dans tous les domaines et dans chaque question, on retrouve le critique émettant les mêmes vues générales, affirmant la même philosophie artistique et littéraire.

Reprenons-le en 1876, lorsqu’il entra au Bien public. Ici encore, nous voyons agir les deux causes déterminantes : besoin d’équilibrer son budget, et démangeaison de porter dans le domaine dramatique la même lutte qu’il avait soutenue dans le domaine littéraire et dans le domaine artistique. Le théâtre, comme il l’a dit quelque part, devint « son champ de manœuvres. » Je le répéterai : les idées qu’il y soutint furent identiques aux idées soutenues dans Mes haines et dans Mon salon. Toujours le retour à la nature, la mise en œuvre des méthodes d’observation et d’expérimentation. Seulement, il se passa alors un fait décisif. Lui, qui avait déjà employé dans la préface de Thérèse Raquin le mot «