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À M. J. VOÏNESCO




Je vous remercie, Monsieur, du livre que vous m’avez envoyé. La poésie d’un peuple opprimé aura toujours mes sympathies. C’est par elle que je parviens à reconstituer tout un passé sur lequel les chroniques sont silencieuses ; et ce passé me sert cependant à mieux comprendre le présent et à me rendre un compte exact des querelles, des guerres intestines, des revendications de pouvoir, qui sont de nos jours affaire de tous les instants.

Philosophiquement, l’histoire ne s’occupe que des événements qui peuvent intéresser l’humanité, et dès lors n’envisage guère que la vie