Page:Alexandri - Les Doïnas, 1855.djvu/105

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Restant près de mon sein enflammé,
Me donnera sa douce petite bouche,
Me donnera de doux baisers.
Tant que la lune sera au ciel,


Tant que le ciel sera serein,
À la Giudecca, vers la lagune,
Vole, ô brave gondolier ;
Conduis-nous, Toni, tranquillement,
Jusqu’à ce que, ta gondole s’arrêtant,
Notre belle existence amoureuse
S’achève avec amour.





Stând la petumĭ infocat,
Mĭ a da dulce sa guritză
Mĭ a da dulce srutatâ.


Cât va fi in cerurĭ lunâ,
Cât va fi senin pe cer,
La Giŭdecca, spre lagunâ
Sborĭ voĭnice gondolier.
Du-ne Toni’n liniştire
Pân ce stând gondola ta
Vĭaţa nòstra de iŭbire
Ku iŭbire va’nceta.