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« À cette belle dague,
« Au tranchant d’acier ! »

Le mourgo, rapide
Comme la pensée
Quitte la colline
Et prend le sentier,
Il marche et s’en va,
Pendant que Mihou
Lui répète encore :

« Va, Mourgouchor, va,
« Le long du plateau,
« Cours vers la prairie,
« Et vers la clairière
« Abondante en fleurs
« Et fertile en herbes.




Voici, dans le bois,
Que Janock soudain,
Pendant qu’il buvait
Et faisait bombance,
S’arrête immobile
Car par intervalles
Il ouit résonner,
Un chant fier et doux,
Charme des forêts,
Un vrai chant de brave,
Et la voix vibrante