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POÈMES DRAMATIQUES.
Salieri.
Quoi ?
Mozart.
J’ai honte de l’avouer.
Salieri.
Avouer quoi ?
Mozart.
Mon homme noir ne me laisse de repos ni jour ni nuit. Il me poursuit partout comme une ombre. Même à présent je crois voir qu’il est assis en tiers de nous.
Salieri.
Finis donc. Quelle crainte puérile ! Chasse cette vaine imagination. Beaumarchais me disait souvent : « Écoute, frère Salieri, quand des pensées noires te viendront, fais déboucher une bouteille de champagne, ou relis le Mariage de Figaro. »
Mozart.
Ah ! oui, Beaumarchais était ton ami. Tu as composé pour lui Tarare, une œuvre excellente. Il y a là un motif que je fredonne toujours quand je me sens heureux. Tra la la