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les colombes


Mes pleurs tomberont sur la terre.
Et la porte du colombier,
Désormais vide et solitaire,
Battra comme un cœur oublié :
Mes pleurs couleront sut la terre.

Et ce sera l’automne obscur
Et sa robe de feuilles mortes,
Et mon âme, qu’un rêve emporte ;
N’ira plus à travers l’azur —
Car les colombes seront mortes.