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sous le masque


Ce qu’on croyait éternel
Disparaît en quelques heures.
Le clair matin nous effleure,
Avec un peu de son ciel…
Et plus rien n’est éternel.

Si l’on s’en va dans la rue,
Sous la splendeur de l’été,
Mille formes apparues,
Offrent leur diversité
Si l’on s’en va dans la rue,

On rencontre des visages
Qui vous paraissent très doux,
Et l’on voit des paysages
Pour de futurs rendez-vous
Charmer de nouveaux visages.

Quel mystère est dans les yeux ?
Que de baisers, que de songes !
Que de retours ; que d’adieux
Paraissent dans le mensonge
Et le mystère des yeux.