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TROIS MOIS
À LA COUR DE FRÉDÉRIC
La correspondance connue de d’Alembert est peu volumineuse : à part ses lettres à Frédéric et à Voltaire, on n’a de lui qu’un très petit nombre de billets adressés à quelques amis. Un hasard heureux nous a fait retrouver à la Bibliothèque nationale toute une liasse de lettres inédites du célèbre philosophe[1]. Ces lettres, écrites pendant un séjour de trois mois à la cour de Frédéric, con-
- ↑ En relisant dans les Lundis de Sainte-Beuve l’article consacré à Frédéric littérateur, nous voyons que l’éminent critique a eu connaissance de ce dossier ; il en donne une courte analyse et en signale tout l’intérêt aux érudits. C’est donc à lui que revient le mérite de la découverte.