comme il est aisé de le démontrer par la Statique, est . Ainsi dans le cas où les corps sont pesans, la somme des forces vives à chaque instant est égale à la somme des forces vives initiales, plus à la force vive d’un poids unique égal à la somme de tous les poids, lequel descendroit librement d’une hauteur égale à la quantité dont le centre de gravité est descendu.
205. Soit un vase de figure quelconque & indéfini (Fig. 70) dont la partie terminée par les parallèles , soit remplie de fluide. Soit imaginé ce fluide divisé en tranches parallèles à ; & que tous les points de chaque tranche soient animés par une force accélératrice représentée par l’ordonnée correspondante de la courbe , (les ordonnées représentant les forces accélératrices positives, c’est-à-dire qui tendent de vers , & les ordonnées celles dont la direction est en sens contraire) ; je dis que si le fluide en cet état est en équilibre, l’aire ou surface sera zéro, c’est-à-dire la somme des aires positives égale à la somme des aires négatives.
Car pour l’équilibre, il faut qu’une tranche quelconque soit pressée également de bas en haut, & de haut en bas : or la pression de la tranche suivant , est la même que si elle étoit chargée du cylindre