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LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARSCH.

— Je pense, répondit Beth en se laissant, glisser par terre et en allant lentement à son cher piano, que c’est l’heure de reprendre notre chère habitude de la prière en commun. Je serai assez forte ce soir pour la chanter comme avant ma maladie. Je vais essayer de dire : « La prière du berger, autour duquel Dieu a rassemblé son troupeau tout entier. » J’ai commencé la musique pour père, parce qu’il en aime les paroles.

Et Beth, s’asseyant devant son piano bien-aimé, chanta doucement de sa jolie voix ce chant pieux, dont nous regrettons de ne pouvoir donner les paroles. On croit qu’elles étaient de Mme  Marsch, qui avait toujours défendu à ses filles de les écrire.