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— 3 — Dans les premiers temps d’ notr’ mariage, J’étais forcé d’ lui dir’ souvent : Mon cher époux soyez plus sage : Vous n’ s’rez pas toujours si galant... N’ m’embrassez pas aussi souvent. Maint’nant son ardeur est si mince, Qu’on l’ prendrait pour un vrai glaçon... Pour avoir un mot, faut qu’je l’ pince... Mariez-vous donc ! ! !

nuit, en sursaut je m’ réveille Au milieu d’un song’ biscornu, Et j’ veux m’ pencher à son oreille L’autr’

c’ que j’ai vu : Mon gueux d’homme était disparu ! J’ le r’trouv’ chez la voisine Ursule, Sur laquell’... j’avais un soupçon... Pour lui raconter

l’ m’ dit : « Qu’ veux-tu ! : J’ suis somnambule. Mariez-vous donc ! ! !

l’ fait grand bruit pour p’tit’ besogne : Avec tous les vic’s il est né... Il est menteur, gourmand, ivrogne ; Dans l’ ménag’ tout c’ qu’y a d’ gagné Pass’ par le trou qu’il a sous l’ né... Moi qu’étais pimpant’, faut qu’ je l’ dise, C’est à pein’ s’il m’ reste un jupon, En gag’ ma crinoline est mise !.... Mariez-vous donc ! ! !

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