Page:Albanès,Les mystères du collège,1845.djvu/66

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
58
MYSTÈRES

je ne serai pas à ses côtés… Enfin, nous n’y sommes pas encore, et en attendant, nous travaillons ensemble… — C’est très-bien, dit le père… — Oui, nous travaillons ensemble au plus joli petit vaisseau que l’on puisse voir… Tu verras, Amélie, dit-il à sa sœur, comme il figurera bien sur la




petite commode de ta chambre… là… placé en face de ta glace. Au lieu d’un on en verra deux… Il est presque fini… oui vraiment… et je te le porterai à ma première sortie. »

Pendant que Maurice parlait ainsi, son père est resté sombre et écoutait d’un air préoccupé. Puis, montrant le fameux tableau, il dit : « Mais ton nom n’est pas là… » Maurice, dont les dents étaient restées un instant dans l’inaction, avait amplement mordu dans sa tranche de pain sec et se dépêchait d’en finir pour répondre à son père.

Au même moment arrivent M. Bouvier, boulanger, et sa femme. Ils viennent voir leur fils Ferdinand, le bon ami de Maurice. Moins inquiets que beaucoup de parents d’une au-