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courait au devant de l’espérance. Et lui, entraîné, apercevait confusément devant eux un avenir droit et uni, comme cette route ombreuse, aboutissant en pleine lumière. D’un air réfléchi, Francis acheva :

— Ce doit être un moment pénible, pour des parents, l’heure où le pigeonnier se vide. Sans doute, l’éprouverons-nous un jour ! Je vous vois d’ici pleurer vos petites colombes éparpillées, ma tendre Eva !

Elle eut un cri stoïque et résigné, un vrai cri de mère :

— Qu’importe de pleurer, pourvu qu’on aime !


FIN