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coup d’œil, se communiquèrent leur surprise et leur espoir.

— Je prends note de cette indication, madame ! dit Fabert. Et ne doutez pas de la satisfaction que j’éprouverai à m’y conformer. Très naturellement, Solange intervint :

— À propos, vous m’avez promis de me montrer la coulée de l’acier. Ne l’oubliez pas, monsieur Fabert.

— Il y aura coulée demain, justement. Je vous préviendrai de l’heure précise, mademoiselle.

— Il paraît que c’est un spectacle saisissant. Vous avez assisté déjà à cette opération, évidemment, Hélène ?

— Oui.

Une crispation subite convulsa le visage pâli. La première fois qu’Hélène avait visité la fonderie, en compagnie de sa marraine, Serge lui-même faisait les honneurs de son établissement à ses voisines. Avec quelle bonne grâce ! Il savait donner de l’éloquence et du pittoresque aux explications techniques qui fussent restées arides et obscures sans lui. Les deux femmes étaient sorties de là vivement intéressées par ce qu’elles avaient vu, et surtout charmées de leur