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sage dissimulé sous sa main étendue. L’après-midi s’écoula.

Le soir, à l’issue du dîner, Fabert se fit annoncer. Les complications, provoquées par le décès du chef, amenaient presque journellement le directeur au château pour chercher ou apporter des renseignements, remplir quelques formalités, exposer les points litigieux et les questions d’actualité. Le moindre effort cérébral coûtait une si grande lassitude à Mme Guérard, dans son état de langueur et d’indifférence de tout que, jusqu’ici, Mlle Mainfrey, exercée aux affaires et y apportant le sens avisé et solide de son aïeul et de son père, se substituait à son amie pour discuter les difficultés et arrêter des décisions.

Aujourd’hui, Fabert proposait une modification d’outillage, — un système nouveau de poches qui permettait de transporter la fonte en fusion avec les moindres risques, — Hélène qui, à son habitude, écoutait sans mot dire, rompit tout à coup ce mutisme.

— Du moment qu’il s’agit d’éviter un danger aux ouvriers, n’hésitez pas ! n’hésitez jamais !

Le directeur et Mlle Mainfrey, d’un furtif