cœur d’un pauvre petit soldat auxiliaire, modeste vaguemestre dans un hôpital de Lyon Allons, le temps venu, les désirs de Marcel seraient sans obstacle exaucés ! En attendant, les graves mystères en suspens, intéressant le destin de ses enfants, restaient ignorés de la nerveuse vieille dame, déjà trop surexcitée par les péripéties du communiqué journalier.
Jean Marescaux, cavalier démonté, descendu dans la tranchée comme un simple biffin, y avait conquis, gaillardement, la sardine argentée, la croix de guerre, et quelques menus éclats de mitraille à travers son individu. Il était de toutes les parties où ça chauffait, l’ami Jean ! Sa capote, essuyant tour à tour la boue, la glaise, la craie des boyaux, laissait à peine soupçonner une trace de bleu horizon, sous ces magnifiques et émouvantes maculatures. Lorsque Jean Marescaux vint en permission au pays, en même temps que son frère, cet uniforme déteint et souillé fit ressortir d’une façon si éloquente les bottes neuves, les éblouissantes buffleteries, la fringante tenue du petit officier d’administration que M. Boulommiers s’en préoccupa.
L’oncle, qui s’était employé de son mieux à