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III

LE DÉVOUEMENT.


Ainsi que nous l’avons dit dans un chapitre précédent, le docteur avait quitté le camp des Mexicains, chargé par doña Luz d’un message pour l’Élan-Noir.

Comme tous les savants en us, le docteur était fort distrait de sa nature, cela avec les meilleures intentions du monde.

Pendant les premiers moments, selon l’habitude de ses confrères, il se creusa la tête pour tâcher de deviner la signification des paroles, tant soit peu cabalistiques à son avis, qu’il devait répéter au trappeur.

Il ne comprenait pas de quel secours pouvait être pour ses amis un homme à demi sauvage, qui vivait seul dans la prairie et dont l’existence se passait à chasser et à trapper.

S’il avait accepté aussi promptement cette mission, la profonde amitié qu’il professait pour la nièce du général en était la seule cause ; bien qu’il n’en espérât aucun résultat avantageux, ainsi que