Page:Aimard - Les Peaux-Rouges de Paris II.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

TROISIÈME PARTIE

LES MORTS-VIVANTS


I

COMME QUOI, SANS QUITTER PARIS, ON PEUT VISITER LA COUR DE ROME.


Même après 1848, Paris était encore, jusqu’à un certain point, malgré des embellissement successifs, resté une ville du moyen âge, par l’enchevêtrement complique et l’étroitesse du plus grand nombre de ses rues.

Dans certains quartiers du centre, aux environs des Halles centrales, autour du Palais-Royal et du Louvre, aux Arts-et-Métiers et dans les environs de l’Hôtel-de-Ville, dans la plupart des rues, à certaines heures de la journée, la circulation des voitures était presque impossible.

Dans quelques-unes même, trois personnes ne pouvaient passer de front.

Les maisons, dont certaines remontaient au quinzième siècle, se touchaient presque par le faîte, de sorte que l’air et le soleil y manquaient complètement.

De plus, tous les malandrins, escrocs, chevaliers d’in-