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monde, se considérèrent comme spoliés ; ils coururent sus aux étrangers et les traitèrent en pirates. Malheureusement ni la France, ni l’Angleterre, ni les autres nations européennes ne possédaient de marines en état de lutter avec celle de l’Espagne, établie de longue date sur un pied formidable. Il leur fallut courber la tête, dévorer leur honte et reconnaître leur impuissance.


Un peon, qui sans doute guettait son arrivée, s’approcha vivement de lui.

Ce fut alors, au moment précis où la souveraineté maritime de l’Espagne