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La prise de l’île de la Tortue, toute glorieuse qu’elle fût pour les aventuriers, n’était cependant que le prélude d’une expédition bien autrement importante, que méditait Philippe d’Ogeron pour rejoindre celle qu’il aimait et qu’il avait juré de suivre ; aussi bientôt nous retrouverons, non pas cette fois dans une île d’une médiocre importance, mais au milieu des riches colonies de la côte ferme d’Amérique, les Frères de la Côte en présence de leurs implacables ennemis les Espagnols, où, devenant sans le savoir les instruments d’un de leurs frères, dont ils favorisaient ainsi l’amour à leur insu, ils allaient engager une de ces luttes gigantesques qui tiennent plus de l’épopée que de l’histoire et qui ont jeté un si grand lustre sur cette association des redoutables oiseaux de proie.


Ils allaient engager une de ces luttes gigantesques qui tiennent plus de l’épopée que de l’histoire.