Chacun sourit, mais le vieillard insista pour faire parler Burleigh :
— Allons ! allons ! Iry, nous n’avons pas une minute a perdre ; dis-nous ce qu’il y aura à faire, n’oublie rien.
— J’obéis volontiers, sir. Quelqu’un a-t-il une carabine parmi nous ?
Après un instant de réflexion plusieurs répondirent :
— Non, sir, nos fusils sont à canons lisses.
— À deux coups ?
— Non, à un coup.
— Chargés à balle et à chevrotines ?
— Oui.
— Bien : éclaircissons entièrement cette question avant de passer à une autre. Que les bons tireurs, sûrs de leur coup à balle franche, se rangent prêt de moi.
Le Brigadier et Joë, leur arme à la main, se placèrent à ses côtés.
— Pourquoi parlez-vous de balle franche, Iry ? demanda le Brigadier.
— Je ne me sers jamais de chevrotines.
— Diable !
— Maintenant, comprenez bien ; nous sommes