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les forestiers du michigan
du lac, et écouté les moindres bruits des environs.
Lors donc qu’il se fut assuré qu’il n’avait rien à craindre de l’embarcation, et que, sur terre, tout était solitaire et silencieux autour de lui, Basil se redressa avec un soupir de soulagement.
— Ouf ! je l’ai échappé belle ! murmura-t-il en s’apprêtant à secouer l’eau dont il ruisselait.
Il n’eut pas le temps de dire un mot de plus : une forme gigantesque surgit derrière lui, une large main s’abattit sur son épaule, et une grosse voix lui dit en Français :
– Vous êtes mon prisonnier.