canot prit terre presque à leurs pieds. Johnson s’élança lestement et prit sans façon la main de Basil ; Balkblalk resta en arrière d’un air sournois et silencieux.
— Vous ne m’attendiez guère en ce moment, je suppose ? dit Johnson avec un sourire.
— Non, dit sèchement le Forestier nous attendions encore moins le gredin tatoué qui est derrière vous.
— Quoi donc ? c’est un bon garçon ! Qu’avez vous contre lui ?
— Presque rien, si ce n’est que j’aimerais mieux voir le diable dans la peau d’une panthère, ou une panthère dans la peau du diable, à votre choix.
Master Horace se mit à rire et se retourna vers le Sauvage.
— Vous pouvez vous en aller Balkblalk, lui dit-il.
Le Sauvage obéit sur le champ : d’un robuste coup d’aviron il fit reculer le canot en pleine eau, et en moins d’une minute la légère embarcation disparaissait dans le lointain avec la rapidité d’un oiseau.
— Je viens faire une petite pause ici, reprit