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bientôt il eût épuisé les dernières ressources qu’il avait pu recueillir dans les débris des son opulence, et il comprit qu’il ne pouvait plus rester, pauvre et abandonné, d&M cette ville où il avait occupé une pétition meilleure.

Enoch Sedley émigra, cherchant désormais la solitude et l’oubli. Après avoir remonté le cours de l’Ohio, il planta sa tente sur les rives sauvages et fertiles du fleuve hospitalier.

Peu à peu, des défrichements furent faits par ses mains robustes encore ; une maison s’éleva l’aisance rustique, — cette médiocrité dorée de quiconque est simple et modeste, — la paix, un reste de bonheur régnèrent dans l’humble ferme.

L’enfant avait grandi et devint la belle jeune fille que nous connaissons. Au contraire, Sedley s’était affaibli, une vieillesse précoce avait blanchi ses cheveux et ridé son visage.

La «  Fleur des bois  », (comme les Indiens nom-