Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/37

Cette page n’a pas encore été corrigée

n’était rien moins que pacifique, et lui tourna le dos.

— Qu’il aille rôder autour des femmes et leur vendre du sable bleu pour de l’indigo, de la ferblanterie pour de l’argent, grommela-t-il sournoisement ; mais s’il s’avise de m’échauffer les oreilles avec ses sottises…

—…Crac ! vous me briserez la tête d’un coup de fusil ! interrompit aigrement le colporteur ; vous voyez, Squire Dudley, ce qu’il rumine dans sa pensée. Ce sauvage là n’apprendra la civilité que lorsqu’un de ces satanés Yankes comme il dit, la lui aura fait entrer de force dans le corps.

— Vous êtes toujours trop prompt à parler, Dodge répliqua Dudley. Il pourrait bien se faire que le remède dont vous parlez devint nécessaire à votre égard.

— Vous dites… ? ah ! ah ! ah ! je voudrais bien connaître le docteur qui serait capable de me l’ad-