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était qu’il ne parvenait pu à me voir, et il était fort en peine pour viser ; cependant il prit son grand parti et fit feu : Que supposez vous qu’il arriva.

— Je n’en sais rien. C’est malheureux qu’il ne vous ai pas atteint.

— Ah ! oui bien ! Il ne me toucha pu seulement la branche à laquelle j’étais accroché fût coupée en deux, et je tombai comme une plume dans les bras de papa. Voilà ce que j’appelle un beau coup de fusil un peu meilleur que celui dont j’ai été témoin aujourd’hui.

— Ç’a été un accident, mon ami Yankee ; il m’a fait perdre mon daim, répondit le chasseur avec colère.

— Un bon tireur ne manque jamais son coup et ne laisse jamais son gibier s’échapper. Je me souviens qu’une fois papa étant à la chasse, se rencontra avec un daim qui se mit à fuir autour d’un grand rocher tout rond. Papa se lança à sa