Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/195

Cette page n’a pas encore été corrigée

Une fois installé, Caton se mit à repasser dans son esprit tous les dangers qu’il aurait pu courir si, la veille, il avait été réellement piqué par un serpent à sonnettes.

Ces réminiscences, à la fin, devinrent monotones, soporifiques, et le sommeil s’ensuivit.

Tout à coup le vigilant Caton fut réveillé en sursaut par une large main frappant sur son épaule ses yeux effarés furent aveuglés par la clarté d’une lanterne ; au même instant, une grosse voix lui dit rudement :

— Qu’est-ce que tu fais là, Peau d’encre ? Tu as l’air d’un chien qui n’a pas su trouver la porte de sa niche.

— Je… oui… non… Massa Perkins… je venais rendre visite à Massa Dudley.

— Ah ! et tu faisais la conversation en dormant ?

— C’est que… voyez-vous, Massa Perkins… Massa Dudley l’a pas répondu quand je lui ai