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CHAPITRE IX

CATON EN CAMPAGNE

Les heures s’étaient écoulées tristes et sombres pour la pauvre Lucy. Seule, dans cette maison nuptiale transformée en maison de deuil, elle avait erré d’une fenêtre à l’autre, échangeant avec son vieil oncle quelques paroles brèves et désolées ; contemplant mélancoliquement les noirs nuages qui se traînaient en pleurant sur les bois ; songeant à son cher Dudley dont le sort mystérieux excitait toutes ses craintes.

La nuit vint, plus triste encore que le jour, et